Neurofeedback®… un peu d’histoire

Préambule

Le cerveau possède des cellules particulières, les neurones, qui se caractérisent par la propagation d’une activité électrique.

Dans les années 20, le neuropsychiatre allemand Hans Berger enregistre le premier électro-encéphalogramme humain.

Il découvre le « rythme alfa » correspondant à des fréquences émises entre 8 et 13 Hertz et la relation entre certaines activités mentales et les variations du signal électrique émis.

En 1958, Joseph Kamiya, dirigeant d’un laboratoire à l’Université de Chicago, entraîne un volontaire à émettre des ondes alpha (8-13 Hz). Il confirme ainsi la capacité de contrôler ses propres ondes cérébrales.

A la fin des années 60,  Barry Sterman de l’Université de Californie réalise une étude sur des chats pour mesurer les variations électriques lors du passage de la veille au sommeil. Il découvre le rythme sensorimoteur (« SMR »  12-15 Hz) et tente d’entraîner des chats à produire volontairement ces signaux. Les chats y parviennent.

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Une découverte inattendue

De façon totalement dissociée, B. Sterman, se voit confier une étude par la NASA. Il doit vérifier si le carburant utilisé dans les fusées, l’hydrazine, est à l’origine de déclenchement de crises d’épilepsie chez les membres de son personnel. L’étude est réalisée sur 50 chats. Sterman les expose à l’hydrasine et constate que 40 chats font une crise d’épilepsie dans l’heure. Dix chats se montrent beaucoup plus résistants : ceux qui avaient participé au préalable à l’expérience des signaux SMR. Avoir appris à contrôler les rythmes de leur cerveau permettait à ces chats d’éviter les crises d’épilepsie.

C’est cette dernière découverte qui permit la première utilisation du contrôle des rythmes cérébraux à des fins thérapeutiques.

En 1989, Eugène Peniston et Paul Kulkosky définissent un protocole de neurofeedback® spécifique qu’ils appliquent à des vétérans du Viêtnam pour traiter le syndrome de stress post-traumatique. Deux années plus tard Peniston et Kulkosky utilisèrent ce protocole avec d’autres vétérans du Viêtnam devenus alcooliques. Ces deux études furent un succès.

Durant cette période, les années 90, avec l’avènement des ordinateurs personnels, furent conçus les premiers équipements de neurofeedback® informatisés.
Dans cette même décennie, Valdeane Brown et son épouse Sue, psychologues cliniciens, utilisent et étudient ces systèmes. Ils souhaitent les améliorer et créent pour cela l’institut Zengar et la méthode NeurOptimal® en 1999. Plutôt que de s’intéresser à la mesure même de l’état moyen du cerveau, la méthode s’intéresse à la variation de cet état et compare le cerveau à lui-même à l’instant t, et non à des « standards ».

Le Neurofeedback® Dynamique est né, technologie sûre et innovante.

Plus de trois millions d’heures d’utilisation plus tard, Val et Sue Brown, installés au Canada, continuent de faire connaître et évoluer NeurOptimal® à travers le monde.